Dans les villes, les toits-terrasses suscitent beaucoup d'intérêt chez les citoyens en quête d'espace extérieur et de végétation. Les pratiques traditionnelles de végétalisation des toits sont assez simples pour les nouveaux immeubles en béton, mais elle deviennent plus coûteuses pour les vieux toits en bois des immeubles résidentiels. Pour ces derniers, l'aménagement d'un toit-terrasse partiellement végétalisé est plus logique qu'un toit tout végétalisé, tout en étant tout de même écologique.
Toit incliné Montréal : un exemple de toit permettant un écoulement facile des eaux de pluie et dans une moindre mesure de la neige et des feuillages et autres petits déchêts
Les toits végétalisés sont entièrement couverts d'une couche de terreau d'une épaisseur qui varie généralement de 15 à 30 cm qu'on utilise pour planter des végétaux. Les avantages des toits végétalisés sont nombreux et varient en fonction des terreaux utilisés. Le problème principal est la surcharge de poids qu'occasionne la structure existante de la toiture.
Selon Toit-Direct, un m² de terreau mouillé peut peser le double de de ce que les toitures sont prévues pour supporter. Le poids cumulé du terreau mouillé et de la neige en hiver le cas échéant excède toujours la résistance structurale du toit. Sans compter que plusieurs toits existants sont âgés et ont des problèmes de pourriture qui réduisent sa capacité portante. En ce sens, la réalisation d'un toit végétalisé sur un immeuble résidentiel existant est actuellement une entreprise hasardeuse et coûteuse qui demande des formalités complexes et coûteuses.
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